mardi 27 avril 2010

HENRI, MARIE, ARTHUR FOUQUES DUPARC

Sénateur Maire d’ORAN de 1948 à 1962 doté d’une forte personnalité, d'un dévouement sons borne, aimant cette ville d'Oran où il est né et dont fut le premier magistrat, il consacre sa vie au bien-être de ses concitoyens.
Il acheva la réalisation du Boulevard Front de mer, fit construire le stade d’Oran, fit venir l'eau de Béni-Badel, remplaça les trams et les rails par les trolleys et les autobus urbains.

Né le 27 Juin 1903 à Oran (Algérie)
Décédé le 22 novembre 1976 à Pujo-le-Plan (Landes)
Sénateur d'Oran de 1948 à 1951
Député d'Oran de 1951 à 1955
Secrétaire d'Etat à l'aviation civile du 20 janvier au 23 juin 1955
Henri Fouques Duparc, fils d'un ingénieur, fait ses études au collège des Jésuites de Bollengo, en Italie. En 1925, il s'établit comme assureur à Oran, sa ville natale. Au cours de la guerre, il sert comme pilote dans l'armée de l'air.

Fidèle du général de Gaulle, il implante solidement, dès 1947, le RPF en Oranie. En 1948, Henri Fouques Duparc est élu maire d'Oran, à la suite de la dissolution de la municipalité dirigée par le communiste Nicolas Zannettaci. Conservant son mandat jusqu'à l'indépendance, grâce à une personnalité forte mais douée pour la conciliation, il dote sa ville d'équipements importants. Lors du renouvellement du Conseil de la République, le 7 novembre 1948, il est élu par le premier collège de la circonscription d'Oran, avec 413 voix sur 530 suffrages exprimés. Il s'inscrit, de même que Léon Muscatelli, élu d'Alger, au groupe gaulliste d'Action démocratique et républicaine.
Aux élections législatives du 17 juin 1951, Henri Fouques Duparc, tête de liste RPF, est élu par 32 385 suffrages sur 134 136 exprimés. Sa liste, qui réunit 22,8% des suffrages, emporte l'un des cinq sièges à pourvoir. Un apparentement - l'une des rares dérogations acceptées par le RPF - avait été conclu avec le RGR, le MRP et les indépendants. Il démisionne alors de son mandat de sénateur (11 août) pour siéger au Palais Bourbon. Il fait partie de la Commission de la marine marchande (1951), de la Commission de la presse (1951), de la Commission des boissons (1951-1955), de la Commission des moyens de communication et du tourisme (1952-1955) et de la Commission de la défense nationale (1955).
Il dépose quatre propositions de loi ou de résolution relatives, notamment aux inondations d'Oran et aux invalides et paralysés d'Algérie (1954). Le 9 novembre 1954, il dépose une demande d'interpellation sur les événements d'Afrique du Nord et intervient le 12 pour affirmer "que la première pourvoyeuse du terrorisme en Algérie est la misère" et souhaiter que la politique d'intégration ne soit pas modifiée tout en dénonçant le rôle joué par l'étranger.
A l'occasion du remaniement de son cabinet le 20 janvier 1955, Pierre Mendès France choisit Henri Fouques Duparc comme secrétaire d'Etat à l'aviation civile. Cette nomination est alors présentée par la presse comme une caution gaulliste et "pied noir" au gouvernement.
Durant la législature, il vote pour les lois Marie et Barangé en faveur de l'enseignement privé (21 septembre 1951), se prononce contre la ratification du traité instituant la CECA (13 décembre). Il s'abstient volontairement lors du vote d'investiture d'Antoine Pinay (6 mars 1952), vote pour celle de Joseph Laniel (26 juin 1953) et lui accorde la confiance après Diên-Biên-Phû (13 mai et 12 juin 1954). Il approuve les accords de Genève qui mettent fin aux hostilités en Indochine (23 juillet). Opposé à la Communauté européenne de défense, il vote pour la question préalable dont l'adoption vaut rejet du projet (30 août). Il se prononce en faveur de la ratification des accords de Londres qui mettent un terme à l'occupation de l'Allemagne (12 octobre) et de ceux de Paris qui autorisent son réarmement et son entrée dans l'OTAN (29 décembre). Après la chute du cabinet Mendès France (4 février 1955), il accorde la confiance à Edgar Faure (23 février) et approuve le projet de réforme électorale rétablissant le scrutin d'arrondissement (16 novembre).

Henri Fouques Duparc ne se présente pas aux élections législatives du 2 janvier 1956. Mais, en tant que président du Conseil général d'Oran et de l'Association des maires de l'Oranie, il continue d'exercer une influence politique considérable et soutient les tentatives de réformes du statut de l'Algérie présentées par les gouvernements successifs. Le 10 mai 1957, il est nommé président de la Commission régionale d'Oranie et assure bientôt également la présidence de la Fédération des maires d'Algérie. Tentant de canaliser le mouvement insurrectionnel, Henri Fouques Duparc prend la tête, le 14 mai 1958, du Comité de salut public formé à Oran, où il accueille le général de Gaulle, le 6 juin suivant.
Aux élections du 30 novembre 1958, Henri Fouques Duparc est réélu député dans la 7ème circonscription d'Algérie (Oran
Directeur d'Assurances. M. Fouques Duparc commença ses études au Lycée d'Oran, puis au Collège de Bolingo en Italie pour achever ses humanités à Poitiers.
Breveté pilote aviateur le 25 Janvier 1923 à l’école Nungesser d’Orly et il fut Président de l’aéroclub de l’Oranie en 1934.
Engagé volontaire dans la 1ère armée française, il fait les campagnes de Syrie et de France, puis celles de Chine, de Sardaigne et de Provence. Il fut Lieutenant Colonel de Réserve. Sa brillante tenue devant l'ennemi lui vaudra l'attribution de la Croix de Guerre.
Il est décédé le 22-11-1976 à Pujo-Le-Plan (Landes - France)

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