Je suis né en Algérie que certains prétendent bénie des dieux. J’ai commencé à écrire lorsque ma nostalgie s’est transformée en Nostalgérie. Dans ce Paris qui ne m’a jamais pris dans ses bras, j’ai arpenté ses rues inutiles pour un enfant du soleil, arraché de force à sa terre natale pour naviguer au large de ses illusions.
Pourquoi avoir couché sur papier « nostalgie » cet hommage aux anciens et à leur descendance ?
Sans doute parce que l’Algérie, cette terre natale qui me colle tant à la peau, me laisse un goût amer dans la bouche du déraciné que je suis devenu.
Mais, aussi et surtout, pour transmettre à mes enfants et petits enfants cette flamme qui luit dans mes yeux en évoquant mon pays, ma ville, mon quartier, ma maison. Afin qu’ils sachent que, devant eux, s’ouvre une immense fenêtre qui s’appelle la vie.
Qu’ils doivent croquer à belles dents.
Qu’ils doivent croquer à belles dents.
Mais qu’ils n’oublient jamais que, là-bas, existe un pays, aux confins du désert, que leur grand père a profondément aimé et qui restera toujours dans son cœur.
Comme ses amis et sa famille dispersés aux quatre vents de l’histoire.
Pour qu’ils soient fiers d’être des enfants de « Pieds-Noirs », tout simplement !
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Mon premier livre fut « la Mémoire du Football d’Afrique du Nord »
« vibrant hommage à ces footballeurs d’AFN qui foulèrent les stades pour le plus grand plaisir des amateurs de « chez nous ». Monsieur Fernand Sastre, alors président du comité d’organisation de la coupe du monde avait écrit une belle préface. De grands noms du football de chez nous tels Marcel Salva, Lucien Jasseron, Sauveur Rodriguez et Pierre Ponsetti l’avaient imité ».
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--Le quatrième livre, récit en « pataouète de la rue » raconte l’été 1957 aux « Horizons bleus, le cabanon des gens heureux » entre la mer, le soleil, le rire, l’incendie de la forêt de Baïnem, les panchas et les amours enfantines.
Avec les bals improvisés, la fête à Pointe Pescade, à Bains Romains ou a Baïnem, les matches entre les adultes et la jeunesse, les parties de cartes jusqu'aux premiers baillements, les matelas parterre, les parties de pêche-rigolade,les "sorcières" qui faisaient le soleil,etc....
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Mon second ouvrage « Il etait une fois Bab El Oued » avec plus que de longs discours, la préface du président de l’A.B.E.O (amicale de Bab El Oued)
La parution de l’œuvre de mémoire que voici, précède de quelques semaines le quarantième anniversaire de notre exil. Hubert ZAKINE, fils de BAB EL OUED nous offre aujourd’hui le plus bel hommage rendu à notre quartier, à notre faubourg, à notre cité qui berça nos plus belles années.
Sous sa modestie et sa discrétion apparente, Hubert cache une humanité et une fraternité sincères.
Le fait est que nous voici en présence d’une œuvre remarquable, écrite d’une plume trempée dans la sève de l’émotion poétique. L’auteur nous propose l’héritage de notre fortuné quartier, brossant à la manière des impressionnistes, les couleurs d’une amitié régnant en maîtresse absolue sur BAB EL OUED. Son art consommé de la description des scènes pittoresques de la rue a su nous émouvoir grâce à des phrases empreintes de sensibilité et de nostalgie.
En nous invitant, par la lecture de ce magnifique ouvrage, à revivre la prodigieuse histoire des gens de chez nous, Hubert ZAKINE nous entraîne dans un tourbillon émotionnel, nous aidant à revisiter nos quartiers, nos cités, nos jardins, nos cafés... le décor de notre exceptionnel destin. Cependant, c’est le souvenir et l’hommage rendu aux habitants de BAB EL OUED qu’il faut surtout relever ; l’auteur ayant su éviter la mode et le snobisme des mots pour faire revivre dans nos mémoires endolories un BAB EL OUED qu’aucune loi, qu’aucun référendum ne pourra effacer.
Jean Pierre GARGUILO
Président de l’A.B.E.O.
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Le troisième ouvrage s’intitule « Images et poésies d’Alger la blanche » où en 50 poésies de ma composition et 150 cartes postales couleurs (de l’époque française) je retrace la période française en Algérie
--Le quatrième livre, récit en « pataouète de la rue » raconte l’été 1957 aux « Horizons bleus, le cabanon des gens heureux » entre la mer, le soleil, le rire, l’incendie de la forêt de Baïnem, les panchas et les amours enfantines.
Avec les bals improvisés, la fête à Pointe Pescade, à Bains Romains ou a Baïnem, les matches entre les adultes et la jeunesse, les parties de cartes jusqu'aux premiers baillements, les matelas parterre, les parties de pêche-rigolade,les "sorcières" qui faisaient le soleil,etc....
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--Puis ce fut « ma mère juive d’Algérie » dont le texte de présentation commençait ainsi :
J'ai perdu mon enfance en perdant ma mère.
Je l'ai égarée dans la souffrance des glaces recouvertes d'un linge afin qu'elle ne renvoie pas aux vivants l'image défigurée du malheur et du chagrin.
Ma mère est partie. Elle a tout emporté avec elle. Tous mes souvenirs que je lisais dans son regard perdu entre Alger et Paris, dans un ailleurs qu'elle me racontait les après-midi d'hiver, son fichu bleu ciel sur les épaules qui la protégeait, non pas du froid, mais de l'agression inhumaine de l'exil d'une mère juive d'Algérie.
Sa voix ne caressera plus ma mémoire de ses histoires de famille judéo-arabe de la casbah de sa jeunesse. Elle ne perpétuera plus l'épopée de son peuple issu de l'inquisition médiévale espagnole de 1391 et de son aïeul, le Grand Rabbin Simon Ben Sémah DURAN "RASHBAZ" qui réunifia le judaïsme d'Afrique du Nord avec son comparse, "RIBACH".
Ma mère a rejoint le pays du Bon Dieu. Elle est partie pour le nuage d'où on ne revient jamais. Elle qui répétait toujours :
--" Dans ma vie, j'aurai fait deux voyages contre ma volonté : le premier en quittant mon pays, le deuxième, en quittant cette terre! "
J'ai perdu mon pays, ma peine fut immense.
J'ai perdu ma mère, mon chagrin est éternel.
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Le sixième ouvrage s’intitule " le destin fabuleux de Léon Juda Ben Duran, Sieur DURAND d'Alger" retrace l’histoire de cet homme qui parlait 6 langues, était un grand négociant devant l’Eternel et un grand serviteur de la France.
DESCENDANT DE "RASHBAZ" ; FILS DE DAVID DURAN, CHEF DE LA NATION JUIVE, DECAPITE PAR LE DEY HADJ ALI ; DROGMAN DU DEY HUSSEIN. BANQUIER DE LA REGENCE D' EL DJEZAIR ; PROTEGE DE MAHI ED DINE, PERE D'ABD EL KADER .AMBASSADEUR, OUKIL ET AMI D'ABD EL KADER. INTERPRETE AUPRES DU GENERAL DE BOURMONT ; AMBASSADEUR ET CONSEILLER INTIME DU COMTE DROUET D'ERLON ; 1er GOUVERNEUR GENERAL DES POSSESSIONS FRANCAISES D'AFRIQUE DU NORD ; NEGOCIATEUR DES TRAITES DESMICHELS ET DE LA TAFN ;, 1er CONSEILLER MUNICIPAL ISRAELITE D'ALGER ET 1er ISRAELITE A DEMANDER LA NATURALISATION FRANCAISE.
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Le septième livre présente un titre qui est tout un programme de l’Algérie de notre enfance : « Marie-toi dans ta rue, mon fils ! ».
Dans la ville cannoise en 1966, deux pieds noirs s’aiment. Lui est juif d’Alger, elle est catholique de Perrégaux. Comment leur amour va t-il supporter la pression des familles, des traditions, de la religion, de la guerre de Kippour ? Autant de questions qui sont abordées dans ce roman où la nostalgérie, algéroise et perrégauloise, est présente à chaque page.
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Le huitième ouvrage est une question que se pose le judaïsme devant le nombre grandissant des mariages mixtes. Est-ce une avancée inexorable qui programme la mort d’un certain judaïsme ou le départ d’une nouvelle étape dans la vie des enfants de Moïse ? Les questions fusent, les réponses restent en suspend. Des solutions existent .C’est ce que tente de démontrer l’auteur de "Diaspora et Judaïsme. L’enfance sacrifiée des mariages mixtes. "
j'aime beaucoup tes poèmes.Je les trouve tristes mais ça me plaît.(Anna).
RépondreSupprimerVoilà Hubert,Anna est tombée sur ton blog,en faisant des recherches personnelles sur la famille ZAKINE.Lorsque je suis entrée dans la salle à manger,je l'ai surprise en train d'écouter tes poèmes,et quand l'un finissait,elle passait au suivant.Tu touches ainsi les petits enfants de 10 ans....Bravo et merci encore pour cette richesse que tu apportes à notre famille.(Nana)