Léon Blum réveille-toi, tes camarades sont devenus fous ! Par Jacques Tarnero
Le 6 mars dernier à Montpellier puis à Sète près de 1500 personnes ont manifesté contre l’implantation de la société israélienne AGREXCO chargée de l’importation par voie de mer des agrumes en provenance d’Israël.
A l’appel d’organisations de gauche et d’extrême gauche, tout ce que compte l’éventail pro palestinien du Languedoc s’est retrouvé sur le port de Sète pour dénoncer « l’Etat apartheid d’Israël ». Des panneaux, des banderoles et autres affiches présentaient Israël comme l’épicentre du mal absolu. Du commerce des agrumes, des échanges internationaux, des emplois que cette société générerait dans la région, il fut peu question. Des emplois en Israël autant que dans les territoires palestiniens, générés par les activités agricoles là bas, il ne fut pas question non plus.
Que des arabes israéliens y travaillent, que des palestiniens gagnent leur vie dans ce secteur importe peu à tous ces défenseurs de la langue de bois la plus bornée à défaut d’être des défenseurs des travailleurs tant ce mot est magique dans un certain discours de gauche. Mais la question n’étaitbien évidemment ni d’ordre social ni ordre économique. Le prétexte l’était.
L’important était de dire sa haine avec un alibi social. L’important était de dire que boycotter Israël le dernier acte progressiste. Boycotter Israël, pas la Chine, pas l’Iran, pas Cuba, pas la Syrie, pas la Libye, pas la Russie, non Israël, le pays du Mal.
Et c’est une grande tristesse que de voir des représentants du Parti Socialiste se mêler à cette démonstration.
Comment le parti de Léon Blum peut il croire qu’en courant derrière les amis de Besancenot il est du côté de la vérité et de la justice ? Comment peut-il partager ces slogans crapuleux, ces escroqueries politiques ?
Comment à gauche, peut on s’afficher sans sourciller avec ceux qui il n’y a pas si longtemps défilaient à Paris, derrière des banderoles présentant un signe égal entre la svastika et l’étoile de David ? Il faut croire que le sens des mots et des symboles a déserté les esprits de ceux qui faisaient de la raison un idéal. En courant derrière la pire cause du gauchisme, les socialistes désavouent ce qui les a construits, c’est à dire le refus de la pensée magique, le refus des discours totalitaires et des mensonges qui les
Léon Blum, réveille-toi, tes camarades ont perdu la tête !
Le 6 mars dernier à Montpellier puis à Sète près de 1500 personnes ont manifesté contre l’implantation de la société israélienne AGREXCO chargée de l’importation par voie de mer des agrumes en provenance d’Israël.
A l’appel d’organisations de gauche et d’extrême gauche, tout ce que compte l’éventail pro palestinien du Languedoc s’est retrouvé sur le port de Sète pour dénoncer « l’Etat apartheid d’Israël ». Des panneaux, des banderoles et autres affiches présentaient Israël comme l’épicentre du mal absolu. Du commerce des agrumes, des échanges internationaux, des emplois que cette société générerait dans la région, il fut peu question. Des emplois en Israël autant que dans les territoires palestiniens, générés par les activités agricoles là bas, il ne fut pas question non plus.
Que des arabes israéliens y travaillent, que des palestiniens gagnent leur vie dans ce secteur importe peu à tous ces défenseurs de la langue de bois la plus bornée à défaut d’être des défenseurs des travailleurs tant ce mot est magique dans un certain discours de gauche. Mais la question n’étaitbien évidemment ni d’ordre social ni ordre économique. Le prétexte l’était.
L’important était de dire sa haine avec un alibi social. L’important était de dire que boycotter Israël le dernier acte progressiste. Boycotter Israël, pas la Chine, pas l’Iran, pas Cuba, pas la Syrie, pas la Libye, pas la Russie, non Israël, le pays du Mal.
Et c’est une grande tristesse que de voir des représentants du Parti Socialiste se mêler à cette démonstration.
Comment le parti de Léon Blum peut il croire qu’en courant derrière les amis de Besancenot il est du côté de la vérité et de la justice ? Comment peut-il partager ces slogans crapuleux, ces escroqueries politiques ?
Comment à gauche, peut on s’afficher sans sourciller avec ceux qui il n’y a pas si longtemps défilaient à Paris, derrière des banderoles présentant un signe égal entre la svastika et l’étoile de David ? Il faut croire que le sens des mots et des symboles a déserté les esprits de ceux qui faisaient de la raison un idéal. En courant derrière la pire cause du gauchisme, les socialistes désavouent ce qui les a construits, c’est à dire le refus de la pensée magique, le refus des discours totalitaires et des mensonges qui les
Léon Blum, réveille-toi, tes camarades ont perdu la tête !
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