mardi 9 février 2010

GUY BEDOS "celui qui a mal a l'Algérie (sic)"


GUY BEDOS à propos de son livre "MEMOIRES D'OUTRE MERE"

Guy Bedos change de rôle et quitte son habit d'humoriste pour nous parler des relations qu'il a entretenues avec sa mère.En passant devant, l'autre jour, le titre m'a arrêtée : références claires à Chateaubriand, évocation de ce pays de l'autre côté de ma mer. J'ai eu comme une envie de me perdre dans ce bleu et de me laisser porter par le courant.
Ce n'est pas à proprement parler une autobiographie. Guy Bedos réfléchit à "écriture haute" et nous emmène avec lui dans ses souvenirs, revient pour nous parler de son présent, repart pour évoquer une anecdote. Les allers-retours sont permanents.Dans la première partie du roman, il nous raconte surtout son enfance, l'Algérie et les rapports conflictuels et passionnés qu'il a avec sa mère. J'ai été dérangée par la rancoeur tenace tout au long de ces lignes. Soixante-dix ans après, l'auteur n'est toujours pas en paix. Il est tenaillé entre regrets et amertume.Dans la seconde partie, une fois que l'installation en France est effective, l'adolescent prend son envol et démarre sa carrière professionnelle de comédien. Guy Bedos nous parle alors des gens qui ont croisé son chemin, de Sophie Daumier à Mitterrand et de la création du spectacle de son fils. Et pour tout dire, cette seconde partie m'a franchement ennuyée.Finalement je n'ai pas trouvé ce que j'attendais dans ce livre. Le titre m'avait laissé supposer un retour sur les relations que l'on peut entretenir avec sa mère et une peinture de l'Algérie. Je n'ai trouvé ni l'une, ni l'autre. Ici la mère n'est qu'un prétexte, que l'on retrouve occasionnellement au fil des pages.Un rendez-vous manqué donc, on ne peut pas toujours être séduit par ses lectures.
Extrait de son livre
“Retour à ma cinémathèque intime. Dans le désordre, quelques séquences qui déboulent, en vrac. Terrorisantes. Mon oncle Lucien, petit propriétaire terrien, tonton Lulu, le mari de tata Mimi, soeur jumelle de ma mère, armé d'une carabine, fait des cartons sur les luminaires de la grande pièce à vivre où nous nous trouvons. Ma tante, mes cousins et moi avons jugé prudent de nous planquer sous la table pour éviter les balles perdues. Qu'est-ce que je fous, moi, dans ce western ? J'ai quel âge ? Et pourquoi, pour quelle faute à expier m'a-t-on mis dans les pattes de cet alcoolique militant ? De là où je suis, j'avoue que je m'embrouille un peu dans le montage. On m'a toujours dit que Lulu était parvenu à un tel degré d'éthylisme qu'on lui cachait tout ce qui se boit et qu'il se consolait en s'enfilant de l'eau de Cologne et autres breuvages impropres à la consommation. Ça ne lui réussissait pas. Je me rappelle que passé le fracas des objets brisés, il finissait toujours par nous débusquer, dans notre cachette virtuelle, du bout de son fusil. Je sens encore la rigidité glaçante du canon me grattouiller la fontanelle. De là, sans doute, mon peu de goût, depuis, pour l'abus des boissons fortes, le malaise et la colère – l'angoisse aussi – que j'éprouve au spectacle de l'ivresse, fût-elle élégante, de tous ceux, innombrables, qui ont traversé ma vie, un verre à la main, dont certains que j'admirais, que j'aimais, qui, méticuleusement, ont orchestré l'explosion de leurs neurones, de leur coeur, de leur foie et de leur pancréas, et reposent, enfin apaisés, dans le caveau de ma mémoire.”
REFLEXION PERSONNELLE SUR GUY BEDOS :
IL DIT QU'IL A VU EN ALGERIE DES "PETITS BLANCS RACISTES " (IL EST NE LE 15 JUIN 1934 . IL A QUITTE L' ALGERIE EN 1949. IL AVAIT DONC A PEU PRES 15 ANS, ET MEME MOINS, POUR SE RENDRE COMPTE DE CERTAINES CHOSES QUI LUI DEPLAISAIENT. JE PENSE QU'A 15 ANS MOINS CINQ, ON A AUTRE CHOSE A PENSER QU'A S'OFFUSQUER DE LA FACON DONT LES "PETITS BLANCS" (POURQUOI PETITS AU FAIT?) TRAITAIENT LES ARABES.
LES FILLES, LA PLAGE ET LES COPAINS ACCAPARAIENT NOS ESPRITS AUTREMENT PLUS QUE LE TRAITEMENT RESERVE AUX ARABES Surtout nos amis s'appelaient hamad, debbah, maouch, ballester, vidal atlan et levy et nous en portions très bien. Nous ne demandions à nos copains que s'ils savaient jouer au football, le reste nous importait peu
MAIS JE DOUTE QUE CELA N'INTERESSE PAS TROP CELA CAR SON AVERSION POUR LES PIEDS NOIRS EST TELLEMENT ENORME QUE SON JUGEMENT (SI JUGEMENT IL Y EUT) EST POUR LE MOINS ERRONE. A MOINS, ET JE LUI EN DONNERAIS VOLONTIERS ACTE, S'IL N'ETAIT A CE POINT POLITISE. IL NE PRIT MEME PAS LE SOIN DE SE RENSEIGNER AUPRES DE SON ONCLE JACQUES BEDOS AU MOINS POUR AVOIR UN AVIS FAMILIAL. (N'OUBLIONS PAS QU'IL AVAIT MOINS DE QUINZE ANS PUISQUIL EST PARTI EN 1949.)
A MOINS, DISAIS-JE, QU'IL ETAIT DEJA CE POURFENDEUR DES PETITS BLANCS ET CET ENCENSEUR DE LA GAUCHE CAVIAR QUI FIT ET CONTINUE DE FAIRE DU MAL .............
A LA FRANCE.
HUBERT ZAKINE FIER D'ETRE CE QUE JE SUIS. C'EST A DIRE PIED NOIR, JUIF ET FRANCAIS. A METTRE DANS L'ORDRE QUE L' ON VEUT!

2 commentaires:

  1. Souvenirs à sens unique,domage....
    Un seul point de vue dans votre mémoire.Que celui des Pieds Noirs.
    l'Algérie avant 1830, etait déjà l'Algérie.
    Il y avait un peuple,avec des racines,des cimetières.Il y avait une âme ancestrale.
    Plus de Tolérances de votre part ferait avancer les choses.
    Le Lien d'Amitiée existe encore.
    L'Algérie d'Aujoud'hui se construit en fasant fi de la négation.
    Le passé reste le passé, ouvrant les yeux vers l'Avenir.
    l'Algérien depuis des Millénaires.

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  2. Erreur mon ami. l'ALGERIE NE S EST APPELEE ALGERIE QUE LE 14 OCTOBRE 1839.
    , (dans un pays qui ne s'appelait pas encore ALGERIE, nom prononcé officiellement le 14 octobre 1839 sur décision du Général SCHNEIDER, Ministre de la guerre.

    --"Le pays occupé par les Français dans le Nord de l'Afrique sera, à l'avenir, désigné sous le nom d'ALGERIE.") mes souvenirs sont celui d'un juif d'alger dont la famille était dans cette contrée depuis.....1391 date à laquelle mon aieul SIMON BEN SEMAH DURAN plus connu sous le nom de RASHBAZ une des deux sommités RASHBAZ ET RIBACH QUI ONT REUNIFIE LE JUDAISME .

    donc l'algérie n'était pas encore l'algerie. Quand au lien d'amitié, allez donc le dire entre autres à Enrico Macias. Je regarde l'avenir cher monsieur mais le petit bout de la lorgnette, il faudrait nettoyer toutes les lentilles de la lorgnette

    SANS RANCUNE MONSIEUR ANONYME

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