jeudi 14 janvier 2010

LA LANGUE DE CHEZ NOUS - 7 -

BOL DE LOUBIA : textuellement, un bol de haricots sauce rouge mais le pataouète il aime couper les cheveux en quatre et même en huit en lui donnant un sens interplanétaire pour désigner la coupe de cheveux.
Comme un coiffeur qui poserait un bol sur la tête de son client ( raïeb le client ) et qui couperait tous les cheveux qui dépassent ! C’était la coupe « à la bol de loubia » une exclusivité à nous autres.

BOLERA :un babao y dirait c’est la femme du boléro. Mais comme on était pas des babaos, on peut dire et même on a doit le dire et même on n’a pas peur de dire que c’était le jeu de tennis du pauvre sans filet et sans raquette. La classe ! Nastase y peut aller se rhabiller. Un mur sur lequel on traçait une ligne à un mètre du sol et une balle de tennis qu’on envoyait contre le mur avec la paume de la main et en avant nous autres !

BOLA : un tchalef à la sauce espagnole. « çuila qui me raconte une bola, je lui mets une coca comme ça j’invente le coca-bola ! »

BORNAYEN : c’est le liquide visqueux et dégoûtant qui coule du nez du pourri qui s’mouche jamais. Comme Serror qu’on surnommait « bornayen »

BORNOUNA : c’était cuila qui laissait la bornayen l’envahir et dégoûter les autres. Quel pourri, ce serror, dé !

BOROSTOM : prononcez comme les pathos avec la bouche en cul de poule. Y a des repas qui cimentent l’amitié mais le repas borostom, y cimentait l’estomac. Des heures, y faut pour digérer un repas borostom

BOTCHA : c’est une pêche, une calbote, une schkobe que çuila qui la reçoit il avale tout , la peau, la chair et même le noyau
« Halimi il a mis deux botchas à d’Agata que déjà qu’il était sourd le pauvre, il l’a rendu aveugle ! »

BOVO : c’est un imbécile heu-reux.
Sa femme, elle est une bova parce qu’elle aime son bovo de mari !
A SUIVRE..........

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