Alfonso, dit Achille Zavatta est né à La Goulette en Tunisie ; il est le fils de Federico Zavatta. Sa famille appartient au milieu du cirque.
Après avoir débuté en 1918 à l'âge de trois ans dans le cirque familial, il créa avec sa sœur et l'un de ses frères un numéro de jockeys, le Trio Zavatta. Avec son numéro de clown Auguste et sa participation dans diverses pantomimes (La Perle du Bengale, mise en scène par Géo Sandry), à partir de 1936, c'est au Cirque d'Hiver-Bouglione dans les années 1930 qu'il accède à la célébrité. Son personnage d'Auguste est sa marque de fabrique : nez rouge, chapeau et fleurs arrosantes. En duo avec ses frères Michel ou Rolph, puis avec le clown blanc Alex, enfin se contentant de partenaires sans maquillage, il fut, pour plusieurs générations, l'un des clowns les plus célèbres, au même titre que Grock ou Popov [1]. Il est l'auteur de 30 ans de Cirque (1954) et Viva Zavatta (1976).
De 1947 à 1951, il dirige un grand chapiteau, le Bostok Circus puis Zoo Circus.
En 1953, Achille Zavatta tourne sous l'enseigne du Super Circus et avec la participation au spectacle de Tino Rossi.
En 1960, il apparaît dans l'émission télévisée La Piste aux étoiles ; il y apparaîtra plus de deux cents fois.
En 1960, il est la vedette du Cirque français envoyé en tournée en Russie par le producteur Lumbroso.
En 1967, il est la vedette du cirque Grüss qui prend cette année-là le nom de Circorama Achille Zavatta. L'année suivante, encore avec la logistique des Grüss, il continua à prêter son talent au nouveau programme sous l'enseigne de Jean Richard.
En 1972, il effectue des tournées en France avec le cirque Pinder-Jean Richard.
En 1978, il crée son propre cirque traditionnel, le Cirque Zavatta, mais doit abandonner la piste en 1985 et loue son chapiteau qui fait rapidement faillite. Son plus jeune fils, Franck, reprend le flambeau en créant le Cirque Zavatta Fils.
Viva Zavatta! Viva Mexico! est le dernier grand spectacle présenté à Paris en décembre 1990. Achille Zavatta fait faillite en 1991. Il se résigne en 1992 à vendre son établissement à Bernard Mazelier, un agent immobilier de Cahors.
Achille Zavatta était franc-maçon, membre de la Grande Loge de France.
Il a également tourné dans quelques films, notamment La Jument Verte (1959) de Claude Autant-Lara, La Malédiction de Belphégor (1967) de Georges Combret, Visa pour l'enfer (1959), Un déjeuner d'amour (1953), Du sang sous le chapiteau (1957), La Grande Mafia (1971), Le Feu de Dieu (1966), Rien ne vas plus (1964). Il interpréta aussi en 1961 le feuilleton télévisé Le trésor des 13 maisons. Il participa également à des émissions radiodiffusées (notamment Les Beaux Jeudis).
Ne pouvant plus supporter la vie en dialyse, il se suicide le 16 novembre 1993 à Ouzouer-des-Champs près de Montargis (Loiret)[2]. Il repose au cimetière du Père-Lachaise à Paris.
Après avoir débuté en 1918 à l'âge de trois ans dans le cirque familial, il créa avec sa sœur et l'un de ses frères un numéro de jockeys, le Trio Zavatta. Avec son numéro de clown Auguste et sa participation dans diverses pantomimes (La Perle du Bengale, mise en scène par Géo Sandry), à partir de 1936, c'est au Cirque d'Hiver-Bouglione dans les années 1930 qu'il accède à la célébrité. Son personnage d'Auguste est sa marque de fabrique : nez rouge, chapeau et fleurs arrosantes. En duo avec ses frères Michel ou Rolph, puis avec le clown blanc Alex, enfin se contentant de partenaires sans maquillage, il fut, pour plusieurs générations, l'un des clowns les plus célèbres, au même titre que Grock ou Popov [1]. Il est l'auteur de 30 ans de Cirque (1954) et Viva Zavatta (1976).
De 1947 à 1951, il dirige un grand chapiteau, le Bostok Circus puis Zoo Circus.
En 1953, Achille Zavatta tourne sous l'enseigne du Super Circus et avec la participation au spectacle de Tino Rossi.
En 1960, il apparaît dans l'émission télévisée La Piste aux étoiles ; il y apparaîtra plus de deux cents fois.
En 1960, il est la vedette du Cirque français envoyé en tournée en Russie par le producteur Lumbroso.
En 1967, il est la vedette du cirque Grüss qui prend cette année-là le nom de Circorama Achille Zavatta. L'année suivante, encore avec la logistique des Grüss, il continua à prêter son talent au nouveau programme sous l'enseigne de Jean Richard.
En 1972, il effectue des tournées en France avec le cirque Pinder-Jean Richard.
En 1978, il crée son propre cirque traditionnel, le Cirque Zavatta, mais doit abandonner la piste en 1985 et loue son chapiteau qui fait rapidement faillite. Son plus jeune fils, Franck, reprend le flambeau en créant le Cirque Zavatta Fils.
Viva Zavatta! Viva Mexico! est le dernier grand spectacle présenté à Paris en décembre 1990. Achille Zavatta fait faillite en 1991. Il se résigne en 1992 à vendre son établissement à Bernard Mazelier, un agent immobilier de Cahors.
Achille Zavatta était franc-maçon, membre de la Grande Loge de France.
Il a également tourné dans quelques films, notamment La Jument Verte (1959) de Claude Autant-Lara, La Malédiction de Belphégor (1967) de Georges Combret, Visa pour l'enfer (1959), Un déjeuner d'amour (1953), Du sang sous le chapiteau (1957), La Grande Mafia (1971), Le Feu de Dieu (1966), Rien ne vas plus (1964). Il interpréta aussi en 1961 le feuilleton télévisé Le trésor des 13 maisons. Il participa également à des émissions radiodiffusées (notamment Les Beaux Jeudis).
Ne pouvant plus supporter la vie en dialyse, il se suicide le 16 novembre 1993 à Ouzouer-des-Champs près de Montargis (Loiret)[2]. Il repose au cimetière du Père-Lachaise à Paris.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire