Discours de Robert Ménard, maire de
Béziers, prononcé lors du rassemblement en mémoire des victimes de l’attentat de
Nice
Mesdames,
Messieurs,
Mes amis, mes chers compatriotes,
**Voici dix-huit mois, un soir de
janvier, nous étions sur cette même place afin de rendre hommage aux victimes de
Charlie-Hebdo.
**Voici huit mois, un soir de novembre,
nous nous retrouvions devant le monument aux morts du Plateau des poètes en
mémoire des victimes du Bataclan et des autres attentats de
Paris.
**Et nous voici ce soir de nouveau
rassemblés pour un hommage aux morts de Nice.
Combien dérisoires sont ces
rassemblements, le nôtre comme les autres, un peu partout en France. Dérisoires
en ce qu’ils disent de notre impuissance, de notre colère contenue. Et,
pourtant, il faut ces hommages, il faut ces rassemblements, il faut ces gestes
de deuil. Car ceux qui sont morts méritent nos pensées et, pour ceux qui
croient, nos prières.
Mais les pensées et les prières ne sont pas tout. Il faut aussi regarder la vérité en face. Il faut être fort et pour être fort, il faut être lucide. Il faut dire ce qui est. Il faut nommer les choses. C’est-à-dire l’exact contraire des paroles officielles, des paroles médiatiques.
Depuis des mois, et encore aujourd’hui, on ne cesse de nous parler de « menaces terroristes ». Or, nous ne sommes plus au stade des menaces, ces menaces sont des réalités, et cette réalité a un nom : le terrorisme islamiste.
Ce terrorisme islamiste est implanté chez nous, dans nos villes, dans nos quartiers, dans nos cités. Le tueur de Nice habitait la ville. Partout, et en nombre, ces terroristes ont des sympathisants. Dans nos prisons, chaque attentat est accueilli par des cris de joie.
On nous dit souvent que ces terroristes sont français. C’est presque toujours vrai. Mais, pour la plupart, ils ont une double nationalité, la nôtre et celle de leur pays d’origine. La nôtre pour pouvoir aller et venir sur notre sol, vivre de la France, de sa générosité qu’ils prennent pour de la faiblesse et, peut-être même, pour de la bêtise. Et puis l’autre nationalité, celle de leur cœur. En réalité, ce ne sont que des Français de papier, des Français d’apparence… de faux français !
L’assassin de Nice n’avait qu’une seule nationalité, il était tunisien. Depuis 2010, il était connu pour des menaces, des vols et des violences. En janvier dernier, il avait été placé sous contrôle judiciaire pour des faits de violence avec armes. Puis, en mars, condamné à de la prison avec sursis. Eh bien, malgré six années de violences, malgré cette condamnation, ce titulaire d’une simple carte de séjour était toujours sur notre sol.
Mais les pensées et les prières ne sont pas tout. Il faut aussi regarder la vérité en face. Il faut être fort et pour être fort, il faut être lucide. Il faut dire ce qui est. Il faut nommer les choses. C’est-à-dire l’exact contraire des paroles officielles, des paroles médiatiques.
Depuis des mois, et encore aujourd’hui, on ne cesse de nous parler de « menaces terroristes ». Or, nous ne sommes plus au stade des menaces, ces menaces sont des réalités, et cette réalité a un nom : le terrorisme islamiste.
Ce terrorisme islamiste est implanté chez nous, dans nos villes, dans nos quartiers, dans nos cités. Le tueur de Nice habitait la ville. Partout, et en nombre, ces terroristes ont des sympathisants. Dans nos prisons, chaque attentat est accueilli par des cris de joie.
On nous dit souvent que ces terroristes sont français. C’est presque toujours vrai. Mais, pour la plupart, ils ont une double nationalité, la nôtre et celle de leur pays d’origine. La nôtre pour pouvoir aller et venir sur notre sol, vivre de la France, de sa générosité qu’ils prennent pour de la faiblesse et, peut-être même, pour de la bêtise. Et puis l’autre nationalité, celle de leur cœur. En réalité, ce ne sont que des Français de papier, des Français d’apparence… de faux français !
L’assassin de Nice n’avait qu’une seule nationalité, il était tunisien. Depuis 2010, il était connu pour des menaces, des vols et des violences. En janvier dernier, il avait été placé sous contrôle judiciaire pour des faits de violence avec armes. Puis, en mars, condamné à de la prison avec sursis. Eh bien, malgré six années de violences, malgré cette condamnation, ce titulaire d’une simple carte de séjour était toujours sur notre sol.
Tous ces faits, depuis
janvier 2015, convergent vers les mêmes questions auxquelles il serait temps
qu’on apporte des réponses appropriées, des réponses d’un État digne de ce nom,
capable de défendre les Français.
** Combien de temps allons-nous
attendre avant d’expulser les délinquants
étrangers ?
** Combien de temps allons-nous accepter
ces doubles
nationalités, je ne parle pas évidemment des Européens
?
** Combien de temps allons-nous encore
attendre avant de
retirer notre nationalité à des gens qui la méprisent
?
** Combien de réfugiés, vrais ou faux,
et plus souvent faux que
vrai, l’Europe va-t-elle encore laisser entrer sur son
territoire ?
** Combien de temps encore
laisserons-nous en liberté les islamistes fichés
S ?
** Combien de temps accepterons-nous le retour de Syrie
des combattants de l’Etat islamique ?
Qu’on ne m’accuse pas de
faire de la politique ou de la récupération! On nous dit que nous sommes en
guerre ? Alors, il faut tout dire pour tout prévenir. Il faut en finir avec les
illusions et affronter la réalité avant qu’elle ne nous
détruise.
Quand on est en danger, on expulse les intrus et l’on ferme sa porte. Ou alors, on s’apprête à d’autres deuils, à d’autres larmes. Parce que si on ne fait pas tout le nécessaire pour qu’il n’y ait pas d’autres massacres, on est un hypocrite ou un lâche.
Le tueur de Nice se prenait sans doute pour un héros. Mais comme ceux de Charlie hebdo ou du Bataclan, il n’était qu’un minable, juste capable d’attaquer par surprise des femmes, des enfants et des hommes désarmés.
Il faut le dire : ces terroristes sont la lie, la boue de l’humanité. Ils n’ont pas une once de vrai courage. Ce serait faire offense aux bêtes que de les comparer à eux. Ni hommes ni bêtes, ces terroristes ne sont rien.
Il faut les mépriser. Mais il faut aussi les combattre et les écraser sans le moindre scrupule, sans la moindre hésitation morale. Et pour cela, il faut de vraies décisions, de vrais actes. A quoi sert un état d’urgence, alors que nous sommes en état de guerre ?
Quand on est en danger, on expulse les intrus et l’on ferme sa porte. Ou alors, on s’apprête à d’autres deuils, à d’autres larmes. Parce que si on ne fait pas tout le nécessaire pour qu’il n’y ait pas d’autres massacres, on est un hypocrite ou un lâche.
Le tueur de Nice se prenait sans doute pour un héros. Mais comme ceux de Charlie hebdo ou du Bataclan, il n’était qu’un minable, juste capable d’attaquer par surprise des femmes, des enfants et des hommes désarmés.
Il faut le dire : ces terroristes sont la lie, la boue de l’humanité. Ils n’ont pas une once de vrai courage. Ce serait faire offense aux bêtes que de les comparer à eux. Ni hommes ni bêtes, ces terroristes ne sont rien.
Il faut les mépriser. Mais il faut aussi les combattre et les écraser sans le moindre scrupule, sans la moindre hésitation morale. Et pour cela, il faut de vraies décisions, de vrais actes. A quoi sert un état d’urgence, alors que nous sommes en état de guerre ?
Mesdames et messieurs, nous
allons terminer en chantant notre hymne national. Nous allons le chanter en
songeant à ses paroles. Nous ne sommes pas dans un stade de foot et ce n’est pas
du sport. Ce sont les paroles d’un chant de guerre. Il est chanté par les
Français depuis plus de deux siècles. Le meilleur hommage que nous puissions
rendre aux morts d’hier est de le chanter comme un chant de combat, un chant de
victoire.
Vive la France !
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