vendredi 14 juin 2013

CASQUES BLEUS DE L'ONU ET RESERVISTES ISRAELIENS

Casques bleus de l’Onu et réservistes israéliens



L’éditorial de Marc FEMSOHN
C’était l’incident de trop pour le contingent autrichien qui comptait 377 casques bleus déployés au sein de la Force des Nations unies pour l’observation du désengagement (FNUOD), chargée de faire respecter le cessez-le-feu, depuis 1974, sur le plateau du Golan entre Israël et la Syrie.
Ainsi, le 6 juin, le point de passage de Kuneitra est brièvement passé sous le contrôle des rebelles syriens, qui en ont été chassés par les forces loyales au régime de Bachar el-Assad. Deux casques bleus ont été légèrement blessés par des obus de mortier, tombés sur leur campement, situé à proximité de cet unique point de contact entre Israël et la Syrie. Vienne a donc décidé de rapatrier son contingent estimant « prioritaire la sécurité de ses soldats ».
Si j’ai bien compris, être militaire, aujourd’hui, c’est surtout ne prendre aucun risque alors qu’on dispose des équipements les plus sophistiqués. Au moindre coup de feu on détale comme des lapins en ne se souciant plus du tout de la soi-disante sécurité qu’on était censée venir garantir aux belligérants. Ce n’est plus l’armée, c’est le Clubmed.
Ach, mein Gott !!! les Autrichiens n’ont plus l’allure martiale d’autre fois, mais c’est vrai que c’était plus facile de jouer au valeureux guerrier lorsqu’il s’agissait de mener les Juifs sans défense à l’abattoir, n’est pas messieurs Adolf Hitler et Eichmann (tous deux autrichiens). Alors aujourd’hui, on ne va quand même pas risquer de se faire tuer pour ces mêmes Juifs…
Les Autrichiens ont gardé leurs vieux réflexes, quoi de plus normal puisqu’à la différence des Allemands, ils n’ont pas été dénazifiés.
Si Israël devait compter sur l’Onu pour garantir l’inviolabilité de son territoire, il y a bien longtemps que nous aurions été jetés à la mer. Petit rappel : le 17 mai 1967, le président égyptien Nasser exige le départ de la force d’interposition de l’Onu. Le 19 mai, il n’y a plus un seul Casque bleu dans le Sinaï.
Où étaient les Casques bleus lors du génocide tutsi au Rwanda en juillet 1994? Les Belges, qui formaient l’immense majorité du contingent, étaient dans les avions les ramenant à Bruxelles. Résultat : 800.000 morts.
Où étaient les Casques bleus en juillet 1995 lors des massacres de Srebenica, en ex-Yougoslavie ? A quelques mètres, buvant un coup avec les officiers serbes. Résultat : 8.000 morts.
Donc, je préfère être maître de MON destin avec MON armée déployée le long de MES frontières et subir quotidiennement les dénonciations du monde dit « civilisé » quant à « l’occupation du Golan » par Israël. Imaginons un seul instant quelle serait notre situation aujourd’hui si nous avions rendu le Golan aux Syriens. Nous aurions le choix entre les tarés du Hezbollah ou d’Al Qaïda stationnés au bord du lac de Tibériade !!!
Comme disait Golda Méir : « Nous préférons vos condamnations à vos condoléances ».
Il nous faut donc compter que sur nous-mêmes. Tsahal doit rester l’armée du peuple, de tout le peuple, qu’il soit laïc, observant, religieux ou ultra-orthodoxe. Et que ceux qui ne sont pas en capacité de combattre pour de multiples raisons, ultra-orthodoxes et/ou arabes, servent leurs communautés respectives dans les domaines de l’éducation et des services sociaux par une conscription civile. Ce qui permettra aux milouimnikim (réservistes), dont c’était la journée d’hommage national mardi dernier, de ne pas avoir l’impression d’être des pigeons (frayerim).
Etre milouimnik, c’est participer au devoir suprême, celui de la défense du pays.
Etre milouimnik, c’est se soucier du présent et de l’avenir d’Israël.
Etre milouimnik, c’est faire partie, sans conditions, sans aucune contrepartie, ce qui est rare de nos jours, d’un groupe qui se bat pour des valeurs qui sont également la devise d’une autre pays que nous connaissons bien : la liberté, l’égalité et la fraternité.
Etre milouimnik, c’est prendre conscience des dangers qui guettent Israël, mais c’est aussi savoir comment les éloigner.
Etre milouimnik, c’est laisser son épouse à la maison faire face à tous les problèmes quotidiens, avec les enfants qui demandent où est papa lorsqu’il est absent pour le spectacle de fin d’année à l’école, c’est rentrer à la maison et entendre un gosse demander : « qu’est-ce qui est plus important : moi ou tes milouims ? »
Mais être milouimnik, c’est pouvoir répondre avec fierté : « je suis absent parce que je combats pour toi, pour nous, pour notre avenir, pour la paix afin que, peut-être, tu n’aies pas un jour à faire ce que je fais ».
Etre milouimnik, c’est justement ne pas être « frayer », c’est pouvoir regarder tout le monde en face, en particulier ceux qui ne font pas leur réserve, ceux qui ne participent pas à l’effort national. Ce sont eux qui doivent se sentir gênés.
Etre milouimnik, c’est du concret (du « takhless »), pas de la parlote, mais des actes, c’est le don de soi, car si je ne réponds pas présent, qui le fera à ma place ?
Etre milouimnik, c’est servir d’exemple à la communauté, c’est transmettre des valeurs à la nouvelle génération.
Etre milouimnik, c’est être tout simplement sioniste, c’est être vraiment et pleinement juif.
Lorsque je vois avec tristesse les horreurs qui se déroulent sous nos yeux dans notre région, la cruauté et la barbarie à nos frontières, l’hypocrisie et la lâcheté des Occidentaux donneurs de leçons, je suis fier et heureux de faire partie de ce peuple juif qui a fait don de ces valeurs universelles si puissantes et si profondes à cette civilisation qui malheureusement les bafoue allègrement.
Merci Israël, merci Tsahal, merci à nos milouimnikim.

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