Merci Nicolas Sarkozy. Merci la France.

 Merci de ne pas avoir su vous mettre en-travers de la route que vous avaient habilement tracé les leaders de l’Autorité Palestinienne.

Merci d’avoir permis aux nations amies de l’État d’Israël de montrer leurs vraies valeurs, au moment où il le fallait.

Merci surtout d’avoir entraîné un sentiment de rejet, de dégoût même de la part des États-Unis et d’Israël à l’attention de l’UNESCO, ces deux pays ayant décidé de supprimer leurs aides financières, ce qui devrait correspondre à une perte sèche de plus de 20 % du budget annuel de l’instance onusienne.

Mais faut-il, pour autant, s’étonner d’une telle décision française.

Ce pays n’a eu de cesse, au-cours de ces 40 dernières années de multiplier les gestes de mécontentement, de remontrance, de mépris à l’encontre d’Israël. La France dit aimer Israël.

Certes. Mais elle souhaiterait, pour bien faire, que cet état soit faible, que son peuple ait un genou à terre et qu’il puisse implorer son aide.

Sauf que Monsieur Sarkozy, au gré de vous décevoir, les Israéliens n’ont pas les mêmes valeurs que les vôtres. Les Israéliens plient mais ne rompt pas. Les Français n’ont pas mis un genou, mais les deux à terre face à l’envahisseur allemand nazi en 1940. Ouvrez-grand vos deux oreilles, cela n’a jamais été, et ne sera jamais le cas pour Israël. Votre maître, le Général de Gaulle parlait des Israéliens comme d’un peuple fier, sûr de lui et dominateur.

Vous, Nicolas Sarkozy, devant un conseil des Ministres – trop- acquis à votre cause, vous avez osez comparer l’État juif à une vulgaire table.« C’est comme si je disais d’une table qu’elle était catholique"  avez-vous déclaré…

 Monsieur le Président de la République française, certaines de vos racines familiales sont juives. Vous l’avez d’ailleurs réaffirmé lors de votre long discours à la Knesset. Vous devriez donc savoir que nier à Israël le qualificatif d’État juif, c’est lui nier le lien ombilical, charnel, passionnel, sanguin qui unit Israël au peuple juif.

Est-ce une négation par omission, ou est-ce prémédité ?

Le cas échéant, vous avez pris le risque de nier vos propres racines juives pour l’obtention de quelques milliers de voix supplémentaires.

La France n’a-t-elle pas décidé d’offrir la technologie nucléaire à l’un des pires ennemis d’Israël, en l’occurrence l’Irak, n’a-t-elle pas abrité, protégé et propulsé Rouhollah Khomeini, le leader spirituel de la révolution islamique iranienne ?

Messieurs les Français, un petit rappel s’impose. L’Unesco signifie Organisation des Nations-Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture. La France, pays des Droits de l’Homme et du respect de l’histoire et des droits civiques de TOUS les peuples, aurait-elle subitement oublié que les manuels scolaires palestiniens continuent d’enseigner la haine des Juifs, et que l’Autorité Palestinienne a décrété récemment une journée fériée lors du retour de ces fameux « prisonniers – terroristes palestiniens » échangés contre la libération de Gilad Shalit ?

La France aurait-elle également oublié le nombre de spectacles et d’émissions dédiées à la négation du peuple juif sur les écrans de télévisions palestiniens. La haine et la négation de l’autre sont-elles des valeurs que souhaite véhiculer la France au sein de l’Unesco ?

En votant pour l’admission de la « Palestine » à l’UNESCO, la diplomatie française a-t-elle pris conscience qu’elle transformait un conflit territorial en conflit de religions. Nous n’avons pourtant aucune réponse à ces questions. Merci Nicolas Sarkozy, Merci la France. Merci d’avoir montré votre vrai visage…Un journaliste français en colère – JSSNews