mardi 11 mai 2010

MAURICE ATTIA "Alger la noire"

Maurice Attia est né en 1949 à Alger, où il fait son école primaire dans le quartier de Bab el-Oued. Sa famille, comme tant d'autres à ce moment là "émigre" vers la France, ville d'accueil: Marseille. C'est dans cette ville que le jeune Maurice va suivre des études de médecine, se spécialisant dans la psychiatrie, puis plus tard la psychanalyse... Il dit garder de bons souvenirs de cette ville où il a vécu, ou ses parents ont vécu pendant que leur fils montait s'installer dans la capitale. Devenu écrivain, Maurice Attia dit de Marseille « ...qu' elle reste le symbole de l'exil et de l'accueil...des magouilles et des combines... »

L'écriture, Maurice Attia y vient, d'abord dans le cadre de sa profession, il fait paraître un livre de récits cliniques, puis en 2000, un premier roman noir, Rue Oberkampf sort aux Editions Hors Commerce, le livre est adapté pour la télévision la même année par l'auteur lui-même qui rédige là son premier scénario. Premier pas dans le monde du cinéma... Il récidive avec un court-métrage, Une rude journée dès 2001. L'écrivain, le scénariste ne vont plus laisser beaucoup de temps pour la psychiatrie ou la psychanalyse, encore que... On ne peut s'empêcher de penser que l'auteur laisse dans ses écrits, plus que noirs, beaucoup de ses pensées, ses souvenirs, ses constats...

L'auteur se livre alors à une écriture intensive, et une première récompense lui est attribué pour une Nouvelle, "Ça va bien", publiée dans un recueil collectif présenté au Festival "Le Noir dans le Blanc" de 2005, nouvelle donc pour laquelle Maurice Attia reçoit "Le Prix de la Nouvelle Noire". L'année 2006 voit son livre Alger la Noire, paru chez Actes Sud, récompensé par trois prix et non des moindres: le "Prix du Polar méditerranéen", le "Prix Michel Lebrun" et le "Prix Amila-Meckert", remis par l'Association "Colères du Présent" et le Conseil Général du Pas-de-Calais. Avec cette dernière récompense, tout est dit sur l'oeuvre de Maurice Attia, ces romans noirs, où l'auteur s'attache à décrire les maux des petites gens, dans une Algérie déchirée, puis dans cette ville de Marseille qu'il connaît si bien.

Dans Alger la Noire, Maurice Attia nous fait faire la connaissance de son "héros" Paco Martinez, qui revient dans le second livre de ce qui devrait être une trilogie, "Pointe rouge", toujours chez "Actes Sud" en 2007. Désormais, écrivain à plein temps, il s'est éloigné de la capitale pour se consacrer quatre à cinq jours par semaine à son nouveau métier

Les aventures de Paco Martinez

1. Alger la Noire (Actes Sud - 2006)

2. Paris Blues (Actes Sud - 2009)

3. Pointe rouge (Actes Sud - 2007)

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