Le quartier du Caroubier doit son nom à un vieil arbre situé de la voie des CFRA et de la RN reliant Hussein-Dey à Maison-Carrée, juste devant la maison natale des enfants BAGUR (Antoine, Jean, Barthélémy et Marguerite, épouse CARRERAS).
A l' origine, la plupart de ces terres, qui s' étendaient de la caserne du 19ième Génie jusqu'à l' usine d' incinération des ordures (gadoues), appartenaient à la famille JAÏS.
La proximité d' Alger et l' implantation de familles de maraîchers, dures au labeur, firent que ce lieu-dit connut un développement rapide et une certaine prospérité.
Je voudrais citer quelques noms : CARDONNA, BAGUR, PONS, CERDA, CARRERAS, SCOTTO, RIGNIELLO, SINTES, VIDAL, FLORIT, SORABELLA, CUOMO, FERRE, etc...
Au terme de ces courses, certains parieurs regagnaient leur domicile à pied et mon grand-père, d' un air malicieux, me faisait remarquer, que ceux-là n'avaient certainement plus un sou en poche... D'autres, plus chanceux, regagnaient Alger en taxi, en joyeuse compagnie !La construction de la route moutonnière et aussi d'un magnifique hippodrome donnèrent une animation certaine à ce petit coin d' Hussein-Dey, alors essentiellement agricole.
Le dimanche notamment, une foule nombreuse, où l'on remarquait d'élégantes Algéroises faisant admirer leurs superbes toilettes, envahissait la Cité DIVIELLE.
Les courses étaient très disputées et les entraîneurs jockeys rivalisaient d' ardeur pour remporter la victoire. Ils se nommaient TENDERO, DAFLON, DI SCALA, POMME, DEVESA etc..
Le dernier responsable du départ des courses, "le starter", était un enfant du Caroubier. Il s'appelait Michel SINTES. Comme nous, il avait fréquenté l' école située au coeur du quartier, où, bien entendu, à l'époque, filles et garçons étaient séparées.
La plupart d'entre-nous furent des élèves studieux et si, parfois, à la sortie des classes, une échauffourée survenait, l'arrivée du Directeur en blouse noire suffisait à ramener le calme. Nous sommes nombreux à nous souvenir de Madame ROGIER : quelle patience et quel dévouement avec les tout-petits !
La sortie du personnel de l'usine des Bouchons, du dépôt des CFRA et des Huiles Renault produisait une certaine animation et, venant du champ de tir, le passage des soldats du 19ième Génie regagnant leur caserne, faisait battre le coeur de quelques jolies filles du Caroubier... (elles se reconnaîtrons !)
Le petit boulodrome, tout à côté de la maison PONS, connut d' interminables parties de pétanque. Et comment ne pas évoquer notre Club de football qui passionna plusieurs générations d'Hussein-Déens ? Le Caroubier avait ses champions : Fernand et Joseph CERDA, Michel et mimi SALORD, Jojo SCOTTO, Albert PONS et bien d' autres. Ils portèrent bien haut nos chères couleurs, le violet et le jaune.
Christian CERDA-BAGUR
Sur les rives de la Méditerranée, quand l'été ardent glisse vers l'arrière-saison, grenades, caroubes, jujubes, pistages et arbouses annoncent que l'automne vient d'arriver et nous entraînent en douceur vers la retraite hivernale. Ce sont les fruits d'arbres plutôt modestes, souvent méconnus, qui ont pourtant beaucoup compté pour les peuples méditerranéens et méritent d'être célébrés pour leurs usages précieux et leur riche symbolique. Honorons donc le grenadier aux fruits porteurs de vie, le caroubier aux mille carats, le jujubier sacré de la tradition musulmane, le pistachier à l'amande raffinée, sans oublier l'arbousier, rude pionnier des maquis qui fut jadis symbole d'immortalité
De quelque côté où on se trouve, l’hippodrome du Caroubier s’impose à la vue grâce à son immensité territoriale et à sa position géographique parfaitement étudiée.
Fruit du prolongement urbanistique de la baie d’Alger, il complète harmonieusement la chaîne de œuvres architecturales que le génie humain a mise en pratique sur le terrain. Seulement, les milliers de regards qui le croisent quotidiennement se questionnent légitimement à juste titre sur son état d’abandon et le pourquoi d’une telle situation en jachère. Avant d’aboutir à la satisfaction de cette curiosité nullement indiscrète, faisons une intrusion historique.
L’hippodrome du Caroubier, jadis baptisé « le petit Longchamp » en référence à la similitude avec son prestigieux devancier situé en territoire français, construit dans les années 1930, abritait comme son nom l’indique si bien les courses de chevaux.
De quelque côté où on se trouve, l’hippodrome du Caroubier s’impose à la vue grâce à son immensité territoriale et à sa position géographique parfaitement étudiée.
Fruit du prolongement urbanistique de la baie d’Alger, il complète harmonieusement la chaîne de œuvres architecturales que le génie humain a mise en pratique sur le terrain. Seulement, les milliers de regards qui le croisent quotidiennement se questionnent légitimement à juste titre sur son état d’abandon et le pourquoi d’une telle situation en jachère. Avant d’aboutir à la satisfaction de cette curiosité nullement indiscrète, faisons une intrusion historique.
L’hippodrome du Caroubier, jadis baptisé « le petit Longchamp » en référence à la similitude avec son prestigieux devancier situé en territoire français, construit dans les années 1930, abritait comme son nom l’indique si bien les courses de chevaux.
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