jeudi 1 avril 2010

REGALONS NOUS !

la synagogue de la place du grand rabbin bloch 



« Barbouche » signifie couscous à grains épais ou encore, par extension, un émietté grossier de pain sec
ou de galette. De tous les plats de barbouche, le plus célèbre – et le plus somptueux - est celui que préparent
les juifs algérois, notamment à l’occasion des fêtes.


Le barbouche se compose de quatre plats superposés dans la même assiette :
La graine, ou berbouche : un couscous à grains épais, cuit à la vapeur selon la méthode traditionnelle, à ceci près qu’on y mélange, à la seconde cuisson, une cuillere à café de piment doux, quelques pincées de menthe sauvage séchée et une grosse pincée de sauge séchée.


La chkaïmba : un mélange de gras-double et de pied de veau. Faire revenir le gras-double coupé en petits morceaux dans une marmite, avec une tête d’ail non épluchée. Couvrir d’eau, pas plus. Ajouter une cuiller de piment doux, une feuille de laurier, une demi-cuiller à café de poivre rouge, du sel, du poivre, un bouquet de coriandre fraîche, et enfin un pied de veau. Couvrir, cuire à feu très doux pendant trois heures. En fin de cuisson, retirer la tête d’ail.


La loubia. Cuire une livre de haricots blancs, un demi pied de veau et des tendrons de veau (ou toute autre pièce tendre de veau ou de boeuf) dans un grande marmite emplie d’eau, avec une tête d’ail non épluchée, une cuiller à café de piment doux et une pincée de poivre rouge. Laisser sur le feu trois quarts d’heure au moins. En fin de cuisson, on obtient une sorte de soupe épaisse. Retirer la tête d’ail, ajouter une pincée de cumin.


La Hasbanne et les œufs durs : la hasbanne, boudin aux tripes et aux herbes, cuit à l’eau avec une feuille de laurier et une tranche de céleri, coupé en morceaux ; des œufs durs, coupés en deux.


Emplir chaque assiette de graine à la menthe et à la sauge. Servir deux cuilleres de chkaïmba, puis, par-dessus, une ou deux cuilleres de loubia. Au sommet de la pyramide, disposer un morceau de hasbanne et un demi œuf dur.
Accompagner d’un rosé léger .

MA PAROLE D'HONNEUR, LE MEILLEUR BARBOUCHE DU MONDE ET DES ALENTOURS, C'EST CHEZ MA MERE QU'ON LE MANGEAIT.  TOUS LES FILS Y DISENT LA MEME CHOSE ! ALORS POURQUOI PAS MOI! PARCE QU'EN PLUS, SANS CHAUVINISME, C'ETAIT VRAI ! HOULA ! SI JE MENS, LE BON DIEU Y ME CREVE LES DEUX OREILLES PARCE QUE SI Y ME CREVE LES DEUX YEUX, PLUS RIEN JE VOIS!          
LE BARBOUCHE DE MA MERE ET DE TOUTES LES MERES DE CHEZ NOUS AUTRES......     YARASLAH !

2 commentaires:

  1. Pour le poivre rouge, je vous conseille un poivre aromatique, le poivre de Kampot c'est un vrai délice.

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  2. La quête mythique de Mickaël SEBBAN (LeHaïm) aurait trouvé sa solution, s'il vous avait trouvé. Merci !
    Dans le même esprit, je suis à la recherche de la recette du RONDOR, que préparait ma belle-mère, à Oran.
    Bien cordialement

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